mémoires négatives

Les mémoires négatives

En géobiologie, l’étude des interactions entre les êtres vivants et leur environnement ne se limite pas aux aspects visibles. En effet, on s’intéresse aussi aux mémoires négatives énergétiques inscrites dans les lieux de vie ou de travail. Ainsi, ces mémoires sont comme des empreintes invisibles, héritées d’événements passés : guerres, drames familiaux, violences, suicides, meurtres, ou encore querelles répétées.

De plus, un lieu peut avoir changé de fonction au fil du temps. Par exemple, ce qui est aujourd’hui un commerce ou un logement a parfois été, dans le passé, un couvent, une boucherie, un hôpital, un pensionnat ou une infirmerie. Et si aucun nettoyage énergétique n’est effectué, les mémoires négatives laissées par ces histoires continuent d’imprégner l’endroit et influencent les personnes qui y vivent ou y travaillent.

Pour le géobiologue, repérer l’existence de telles mémoires est une étape essentielle avant toute harmonisation. En effet, si une mémoire négative est ignorée, le diagnostic peut être biaisé dès le départ. Ainsi, les relevés radiesthésiques risquent d’être perturbés, et les solutions apportées ne tiendront pas dans la durée. Pire encore, vouloir harmoniser un lieu sans avoir nettoyé ces mémoires négatives revient à donner davantage de force à ces énergies, ce qui renforce leur aspect pathogène.

Les différents types de mémoires négatives

La mémoire des murs

Tout d’abord, les murs d’une maison sont de véritables témoins silencieux. Ils ont vu défiler la joie, les disputes, les drames, les naissances heureuses comme les tragédies. De ce fait, ils gardent en eux une empreinte vibratoire de ce qu’ils ont observé. Ainsi, les émotions des habitants, les événements traumatisants ou même certaines influences telluriques peuvent s’y inscrire durablement. C’est pour cela que l’on retrouve des maisons qui ne se vendent pas, des habitations surnommées « maisons à divorces », ou encore des commerces où rien ne prospère. En raison de l’énergie teintée d’un flux négatif qui circule entre les murs, cela agit sur l’humeur et le bien-être de ceux qui y entrent.

Même les constructions neuves ne sont pas à l’abri de ce phénomène. En effet, si des tensions, colères ou conflits ont eu lieu sur le chantier, ces vibrations récentes s’impriment dans la matière. Par contre elles sont moins profondes que des mémoires anciennes.

Ainsi, plus un événement est répété ou violent, plus son empreinte est forte. À l’inverse, des moments heureux – naissances, fêtes, rires partagés, joie de vivre – laissent une mémoire bénéfique qui soutient et nourrit les habitants.

La mémoire des sols

Les sols, tout comme les murs, enregistrent les événements marquants. En effet, la terre, en tant que conducteur naturel, emmagasine les traces énergétiques des batailles, rituels ou drames qui s’y sont déroulés. Et ces mémoires ne disparaissent pas d’elles-mêmes ! Elles se nourrissent de l’énergie du lieu et des habitants, perturbant subtilement l’équilibre. Parfois, il faut des années avant que l’on prenne conscience de leur influence.

À cela s’ajoute l’effet des mouvements telluriques. Les failles et les veines d’eau souterraines, en circulant sous nos pieds, réactivent ou entretiennent certaines mémoires enfouies, renforçant ainsi leur impact sur le présent.

La mémoire des objets

De surcroit, les objets qui nous entourent ne sont pas neutres. En effet, qu’il s’agisse de bijoux, de meubles, d’instruments de musique ou de simples bibelots, chacun peut porter l’empreinte des émotions et de la vie de ses anciens propriétaires. C’est pourquoi les objets anciens ou hérités sont souvent chargés d’une aura particulière, parfois réconfortante, parfois pesante.

Pire, certains objets continuent même de résonner avec l’énergie de leur lieu d’origine, influençant l’équilibre vibratoire de leur nouvel environnement.

Pour cette raison, je recommande fortement de purifier ou de faire purifier tout objet chiné chez un antiquaire ou sur un marché aux puces, afin de libérer les mémoires dont on ignore l’histoire.

Le nettoyage des mémoires négatives

Nettoyer les mémoires énergétiques d’un lieu consiste à libérer les charges accumulées dans ses murs, ses sols et son atmosphère. C’est un travail subtil, qui agit sur les traces laissées par les événements passés, les émotions vécues, ou encore par les énergies stagnantes.

Pour les mémoires particulièrement lourdes (lieu marqué par un drame, charges anciennes très incrustées, « portes » énergétiques), un simple rituel ne suffit pas toujours. Dans ce cas, le géobiologue utilise des protocoles spécifiques. Il va combiner plusieurs méthodes, et parfois un travail de communication subtile avec le lieu ou les présences qui y demeurent.

La purification par la fumigation

L’usage de la sauge blanche, du benjoin, du palo santo ou d’autres encens sacrés est l’une des pratiques les plus connues. En effet, en brûlant ces plantes, on libère des vibrations qui dissipent les charges lourdes. La fumée circule dans chaque recoin, attire et emporte les énergies usées, laissant place à une atmosphère plus claire. Cela dit, ce geste simple et accessible agit uniquement en surface. De ce fait, il n’est parfois pas suffisant, selon la nature et l’ancienneté de la mémoire.

Le pouvoir des vibrations

Les bols tibétains, les carillons, les tambours chamaniques ou même la voix humaine ont la capacité de briser les cristallisations énergétiques.

En effet, les sons purs élèvent la vibration d’un lieu. Ils dissolvent les mémoires négatives, comme si l’on faisait vibrer les murs et les objets à une fréquence plus haute. Par exemple, avec ma compagne Marie-Ange, nous utilisons le tambour ou le hochet chamanique lors de nos nettoyages de lieux.

La lumière et l’intention

La visualisation est une méthode puissante. Ainsi, on peut imaginer une lumière blanche ou dorée emplissant chaque pièce, pénétrant les murs et le sol, et dissipant les charges lourdes. Par contre, il faut accompagner cela d’une prière ou d’une intention claire, avec l’aide du gardien des lieux et des guides.

Il faut rappeler que l’intention est le vecteur principal du changement : elle donne la direction à l’énergie.

Les rituels d’offrande et de gratitude

Certaines traditions invitent à remercier le lieu et son gardien avant et après le nettoyage. Cela peut se faire par une simple parole, un geste symbolique (offrir un bol d’eau, des fleurs, quelques grains d’encens), ou par une méditation de gratitude.

Ce lien d’amour et de reconnaissance envers l’espace aide ainsi à l’harmoniser durablement.

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